Pour l’essentiel, les règles relatives à la constitution, à l’organisation et au fonctionnement des FCP sont identiques à celles qui sont applicables aux SICAV.
Ils se définissent comme une copropriété de valeurs mobilières divisées en parts, dépourvus de la personnalité morale.
L’épargnant n’a ici aucun moyen d’infléchir et de contrôler la gestion du fonds. Le seul pouvoir dont il dispose pour sanctionner une gestion qu’il jugerait contestable est d’obtenir le rachat de ses parts.
La première caractéristique des FCP tient à leur encours, souvent beaucoup plus faible que celui des SICAV. Cela permet aux gérants d’adopter une gestion plus ciblée et plus dynamique. Et de se spécialiser dans des zones géographiques ou des secteurs très pointus, inaccessibles à une SICAV de plusieurs milliards d’euros.
Autre caractéristique : la souscription de parts peut se faire en centièmes, voire en millièmes de parts, ce qui permet d’ajuster son investissement à l’euro près, contrairement à l’achat d’actions de SICAV. Souplesse idéale pour les plans d’investissement programmé.
Enfin, les FCP n’ont pas l’obligation légale, contrairement aux SICAV, de rendre public leurs résultats.