1- Cible : dirigeant opérationnel possédant (D.O.P.)
--> Cible 1 : TNS individuel BIC/BNC qui devient TNS article 62 du CGI : apport en société d’une entreprise individuelle (report d’imposition – article 151 octies du CGI)
--> Cible 2 : Quasi-salarié qui devient TNS article 62
2- Outil cible 1 : mise en société + être gérant majoritaire
Le fait de modifier le statut du chef d’entreprise pour optimiser les systèmes de rémunération (flux) ne doit pas modifier l’impôt de plus-values à la sortie lors du départ à la retraite (stock).
3- Outil cible 2 : création d’un holding EURL à l’IS
--> Soit un dirigeant de SA/SAS :
- Il est quasi-salarié
- Statut socialement confiscatoire
- Retraite par capitalisation catégoriel : ce qu’il fait pour lui, il faut le faire aux cadres
- Épargne salariale pour tous les salariés
--> Optimisation :
- On créé un holding EURL à l’IS
- Le chef d’entreprise devient gérant majoritaire
- Il apporte les titres de la SA/SAS
- Mise en place d’une convention d’animation entre l’EURL et la SA/SAS
- L’EURL détient au moins 5 % du capital de la SA/SAS pour bénéficier du régime mère-fille
- Le chef d’entreprise met en place sa protection sociale dans l’EURL
- Il fait remonter son premier cercle de cadre
- Il fait de l’épargne salariale dans l’EURL
4- Les 4 piliers de la réflexion
- Sécuriser le risque lourd
- Se rémunérer à moindre coût pour l’entreprise
- Constituer une retraite déconnectée du prix de vente de l’entreprise
- Maximiser l’épargne professionnelle
5- La lettre de mission
Pour que la société puisse déduire les honoraires de conseil, il faut que se soit justifié : ça ne peut être que sur la réduction du coût de fabrication de la rémunération globale.
6- La méthode : faire un bilan protection sociale et rémunération
--> On commence par chiffrer l’existant = connaître les 3 chiffres clés de la rémunération :
- Coût entreprise
- Revenu immédiat
- Revenu global
--> Puis on fait la synthèse prévoyance/retraite
--> Enfin on propose les stratégies d’optimisation