-->Points de vigilance :
Ne pas fragiliser l’entreprise cible.
Rechercher un équilibre entre les apports en fonds propres et l’endettement.
Appréhender le caractère cyclique de l’exploitation.
-->Le financement doit couvrir :
– Le prix d’acquisition
– Les droits d’enregistrement
– La rémunération des conseils
– Le renforcement du fonds de roulement (disposer d’une trésorerie solide après l’acquisition nécessaire au développement)
– Le remboursement éventuel des comptes courants d’associés des cédants
– Les distributions éventuelles de dividendes antérieures et postérieures à l’acquisition (qui ont été votées)
– Les engagements de retraite
-->La structuration du financement de l’acquisition doit s’appuyer sur une analyse approfondie de la rentabilité, des financements existants et des investissements à réaliser. Une marge de sécurité doit être prévue.
Les outils :
– fonds propres
– remontée de dividendes
– crédits-vendeurs
– participation du cédant au holding de reprise
– dette mezzanine (souvent sous forme d’obligation convertible : le remboursement se fera en capital et intérêts après la dette principale d’acquisition)
– l’affacturage (mobilisation du poste clients)
-->Refinancer le patrimoine immobilier de la cible :
– Création d’une SCI
– Le crédit-bail : la cible propriétaire de son bien immobilier le cède à une société de crédit-bail qui le loue ensuite à la SCI. Celle-ci sous-louant le bien à la cible. Le prix de cession revient à la cible. Elle devra s’acquitter de l’impôt sur les plus-values professionnelles.