Il s’agit ici de reproduire les performances d’un indice boursier.
Plusieurs techniques de réplication de l’indice sont susceptibles d’être utilisées.
La réplication pure ou physique
Cette méthode, qui est la plus ancienne, a pour objet de reproduire très exactement la performance de l’indice.
Le gérant acquiert l’ensemble des valeurs constitutives de l’indice dans les proportions exactes de sa composition, et au fur et à mesure des changements qui peuvent l’affecter, modifie en conséquence la structure de son portefeuille et le poids relatif des lignes qui le composent.
La réplication synthétique
Pour atténuer le coût et la lourdeur de mise en œuvre de la réplication pure, le gérant souscrit ici des contrats à terme (ou contrats futures) sur indice. Le gérant doit en permanence s’assurer que l’évolution des contrats à terme est conforme à celle de l’indice.
Le gérant peut également utiliser des produits financiers dénommés « swaps ». Il s’agit d’un contrat entre l’émetteur du produit et une banque d’investissement qui s’engage à échanger la performance de l’indice répliqué contre celle des actifs du fonds. Cette pratique permet notamment de réduire les coûts et de rendre éligibles au PEA des fonds (et des trackers) d’indices non européens.
Remarque
Plutôt que d’utiliser le swap pour réduire leurs coûts et améliorer le rendement, les gérants utilisent une pratique très répandue : le prêt-emprunt sur titres. Puisque les actions sont détenues chez le dépositaire du fonds, rien de plus facile pour le gérant que de les prêter moyennant un collatéral et une rémunération.
La réplication mixte
Cette méthode combine les 2 précédentes. Une partie de l’actif du fonds est investie dans les actions de l’indice tandis que le solde est investi en produits dérivés.