– Le rendement exigé par le prêteur vient compenser :
• La perte de liquidité durant la période du prêt.
• L’érosion attendue de la valeur réelle de la monnaie en raison de l’inflation.
• Le risque encouru par le prêteur que l’emprunteur-émetteur manque à ses obligations de remboursement lorsque le prêt arrive à échéance.
La date à partir de laquelle l’instrument commence à payer un rendement s’appelle « la date de valeur ». La date à laquelle est fixée l’échéance de l’achat est appelée « la date de transaction ».
Les conventions dictent que certains instruments fournissent un rendement sous forme de revenus (les instruments générateurs d’intérêts) et certains sous forme de plus-values (titres escomptés). En général, l’émission de dépôts, de prêts, de certificats de dépôt génère des intérêts, et d’autres instruments, les bons du Trésor et la plupart des billets de trésorerie sont des titres escomptés.
Les titres émis sur le marché monétaire, qu’ils génèrent des intérêts ou qu’ils soient escomptés, sont cotés en fonction du pourcentage de rendement annualisé qu’ils offrent. Cependant, la façon dont le rendement est mesuré diffère entre deux types d’instruments.
– Les instruments qui génèrent des intérêts offrent un taux de rentabilité ou de rendement.
• Un taux de rentabilité mesure le rendement sur un instrument du marché monétaire sous la forme d’un pourcentage annualisé du nominal qui a été payé pour cet instrument.
– Les titres escomptés offrent un taux d’escompte.
• Un taux d’escompte mesure la différence entre ce qui est payé au comptant pour l’instrument monétaire et sa valeur de remboursement en pourcentage annualisé.