Les compagnies d’assurances proposent 2 grandes catégories de contrats :
- les contrats de prévoyance décès
- les contrats vie épargne
A l’origine, ces contrats reposaient sur une combinaison des 2 techniques mises en œuvre par les assureurs : la répartition et la capitalisation.
Dans les contrats de prévoyance, la valorisation du capital constitué au profit de bénéficiaire en cas de décès de l’assuré, résulte essentiellement des mécanismes de répartition. La capitalisation n’est pas absente, mais elle est un facteur non déterminant de l’effet de levier attendu du contrat.
Dans les contrats vie, la capitalisation est essentielle, mais théoriquement non exclusive de la répartition. Elle est le facteur explicatif fondamental de la valorisation du patrimoine investi.
Depuis plusieurs années, les contrats vie se sont imposés et dans le même temps ont progressivement exclu toute valorisation du capital par le jeu de la répartition, son exclusion laissant alors à la capitalisation toute responsabilité dans la valorisation du patrimoine investi.
Des contrats mixtes organisent au sein du même contrat prévoyance et épargne, en utilisant dans des combinaisons évolutives avec le temps, répartition et capitalisation. Après avoir connu une réelle défaveur de l’épargnant, ces contrats mixtes pourraient retrouver un regain d’intérêt sous une forme plus moderne, déjà largement développé dans les pays anglo-saxons, les contrats vie entière ou vie universelle.