Repères sur le marché des terres agricoles

Constat

La population mondiale connaîtra une croissance de 40 % à horizon 2050, pour atteindre 9 milliards d’habitants.

Les moteurs qui nourrissent le besoin en matières premières des pays émergents ne sont pas uniquement quantitatifs (accroissement de la population mondiale) mais aussi qualitatifs. La consommation nécessitera en effet davantage de matières premières au fur et à mesure que la prospérité se généralisera. L’offre reste limitée, si bien que les matières premières deviendront une ressource toujours plus rare.

Les aléas climatiques ont des conséquences lourdes sur les productions agricoles. La nécessité de trouver un substitut au pétrole a fortement accru la production des biocarburants tels que l’éthanol, produit à partir de maïs ou de canne à sucre. La demande croissante en céréales pour l’alimentation du bétail afin de fournir de la viande vers les marchés émergents accentue la pression sur les terres arables. L’augmentation des niveaux de vie a augmenté les besoins en bois (BTP, papeterie, meubles…). L’offre en matières premières agricoles ne suit pas la demande.

Pourquoi investir

La terre est considérée comme une valeur refuge en période de forte volatilité sur les marchés financiers. Les terres agricoles ont retrouvé de leur attractivité. Elles sont de plus en plus recherchées par les investisseurs :
– Valeur foncière en hausse
– Rendements attractifs

Les rachats de terres agricoles permettent de moderniser et rationaliser les exploitations agricoles afin d’accroître les rendements, les revenus et de répondre à une demande grandissante en matière première.

Les éléments conjoncturels, inflation des cours des céréales et de ceux de l’énergie, ouvrent de belles perspectives.

Les terres agricoles représentent entre 1 et 5 % des portefeuilles des fonds de pension.

Des sociétés sud-coréenne ou indienne ont acheté des terres à Madagascar. D’autres investisseurs achètent au Mali, au Soudan, en République Démocratique du Congo, en Amérique Latine…

Le Soros Fund Management arbitre l’or au profit des terres agricoles.

Les terres agricoles africaines sont convoitées. Les enjeux qui suscitent la ruée des investissements étrangers vers les terres agricoles africaines sont divers :
– La politique d’externalisation de la production agricole consiste à développer une production à l’extérieur de son territoire.
– Le renchérissement brutal des prix des produits alimentaires de base pendant l’année 2008, justifie en partie la politique d’investissement pratiquée par les États dépendant de leurs importations.

L’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Qatar, l’Egypte, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, le Japon…ont lancé une véritable offensive sur les terres agricoles à l’étranger.

Ces transactions sont également associées à des enjeux géopolitiques qui dépassent le secteur agricole.

Ces actifs sont décorrélés des cycles immobiliers.

 

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