Les Trackers

ETF

Arrivés en France en 2001, mais nés aux Etats-Unis en 1993, les trackers sont des Sicav ou des Fcp reproduisant à l’identique des indices, et dont les parts sont cotées en continu en bourse.

1er tracker crée en 1993 et il s’appelait le SPY (c’était une réplication du S&P 500).

Le portefeuille d’un tracker regroupe en permanence l’ensemble des valeurs entrant dans la composition de son indice de référence, selon une pondération identique à celle retenue pour son calcul.

Pour l’épargnant, l’avantage est évident : en passant un simple ordre de bourse, il se constitue un portefeuille diversifié, qui reproduira la performance boursière d’un pays, d’un ensemble économique ou encore d’un secteur d’activité.

Les trackers concurrencent les fonds indiciels basiques. Encore appelés exchange traded funds (ETF), les trackers sont négociables à tout instant.

Inscrits sur un compartiment spécial, le NextTrack, ils sont cotés de 9h05 à 17h35.

Les trackers sont admis au SRD et peuvent être détenus dans un PEA.

Avantages :
• Pas d’échéance
• Côté en continu
• On touche tous les dividendes des actions cotées sur cet indice
• Par rapport aux OPCVM, grande réactivité de gestion, possibilité de vendre en temps réel
• Frais de gestion réduit
• On peut passer tous les types d’ordre qu’on souhaite

Bien choisir son ETF

Trois indicateurs peuvent être étudiés :

  • Le TER : total expense ratio : il mesure l’ensemble des coûts de gestion facturés aux investisseurs par le fournisseur, en particulier les frais de licence de l’indice répliqué mais aussi l’ensemble des charges administratives (valorisateur, commissaire aux comptes, dépositaire…).
  • La tracking difference : critère qui correspond à l’écart de performance entre l’ETF et son indice sous-jacent.
  • Le tracking error : indicateur qui calcule la volatilité de cet écart.

Il faut également tenir compte de l’écartement de la fourchette de cotation, appelé le bid et le ask spread. Cet écart reflète les coûts acquittés par l’investisseur lorsqu’il réalise une transaction d’achat et de revente.

ETN, ETC

Inconvénient : en tant qu’OPCVM, l’ETF se doit de respecter des règles de diversification de ses investissements et ne peut donc pas proposer de suivre l’évolution d’une seule matière première comme le pétrole.

Pour contourner cet écueil, les promoteurs ont créé de nouvelles enveloppes :
– ETN : exchange traded notes
– ETC : exchange traded commodities
qui permettent d’investir sur les marchés à terme de matières premières et de mettre en place des stratégies sur les devises.

Mais risque de contrepartie : l’ETN est construit sous forme d’obligation laquelle est souvent gagée par une banque d’investissement. L’épargnant n’a plus face à lui une société de gestion contrainte de mettre en œuvre un certain nombre de contrôles visant à protéger ses clients, mais un émetteur dont les contraintes en termes de gestion et de contrôles des risques diffèrent beaucoup.

Réplication d’un indice

  • Réplication Synthétique : utilisation de produits dérivés (options et contrats futures) afin de faire un « swap » de performance entre l’indice choisi et un panier d’actions, de devises, d’obligations ou de tout autre produit financier.
  • Réplication Physique : le gérant investit dans les actions (ou un panier d’actions représentatif de l’évolution de l’indice) composants l’indice sous-jacent.

Des indices intelligents ou smart beta

Pondérés par la capitalisation boursière, les indices se sont vus entraînés dans des bulles spéculatives (technologiques, matières premières) et sont devenus dépendants de très grosses valeurs. D’où les créations :

– Création en 2003 aux Etats-Unis de la solution « equal weight » : chaque valeur a le même poids dans l’indice.

– En 2005, création de la solution du « rafi » : le poids des actions dans les indices était pondéré par l’empreinte économique (CA, dividendes…) des sociétés.

– Dernièrement, une troisième solution a vu le jour : basée sur des prévisions de risque plutôt que des prévisions de rendement, celle-ci porte l’appellation de « minimum variance » ou « risk parity » ou « equal risk contribution » ou « low volatility » ou « minimum volatility ».

 

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